top of page

Quand les soft skills deviennent silencieuses : Le paradoxe émotionnel des femmes leaders

On admire chez elles leur intelligence émotionnelle, leur capacité d’adaptation, leur sens du collectif.

Mais ce que l’on perçoit moins, c’est à quel point cette qualité relationnelle repose souvent sur une vigilance constante, une attention portée à l’autre qui peut devenir, à terme, une forme d’oubli de soi.



Une perception fine… tournée vers l’extérieur


Elles savent lire une salle en quelques secondes, détecter les tensions sous-jacentes, ajuster leur manière de s’adresser à chaque interlocuteur. Dans leur environnement professionnel, ces femmes cadres ou dirigeantes sont souvent perçues comme de fines stratèges relationnelles, capables de maintenir l’équilibre dans des contextes tendus, de fluidifier les échanges, de désamorcer les conflits.


On admire chez elles leur intelligence émotionnelle, leur capacité d’adaptation, leur sens du collectif.


Mais ce que l’on perçoit moins, c’est à quel point cette qualité relationnelle repose souvent sur une vigilance constante, une attention portée à l’autre qui peut devenir, à terme, une forme d’oubli de soi.


Une boussole émotionnelle… en panne


Dans mes accompagnements, je constate régulièrement une forme de déconnexion. Ces femmes, pourtant très compétentes et engagées, ont parfois du mal à répondre à une question simple : « Et toi, comment tu te sens dans tout ça ? »

Non pas parce qu’elles refusent de le dire, mais parce qu’elles ne savent pas vraiment.

Elles sont devenues expertes dans la gestion des émotions… des autres. Mais quand il s’agit de leurs propres ressentis, c’est flou. Parfois même inaccessible.


Ce n’est pas un manque de maturité ou d’intelligence. C’est le fruit d’années d’adaptation, de loyauté, de sur-responsabilité. On les a souvent félicitées pour leur calme, leur capacité à encaisser, à "garder la tête froide". Mais à force de ne pas écouter ce qui se passe en elles, elles ont fini par perdre le contact avec leur propre boussole émotionnelle.


Le risque d’un déséquilibre invisible


Cette forme de dissociation intérieure n’est pas toujours visible au premier regard. Elle ne se traduit pas forcément par des signes de mal-être immédiats. Mais elle fragilise.


Ce qu’on voit, ce sont des femmes solides en apparence, mais fatiguées en profondeur. Des leaders qui doutent de leurs ressentis, qui hésitent à poser des limites, qui se sentent décalées dans des décisions pourtant rationnelles.

Petit à petit, la surcharge émotionnelle s’installe : on prend sur soi, on absorbe, on encaisse. Jusqu’au moment où le corps ou le mental dit stop.


Revenir à soi, un enjeu de leadership


Travailler son intelligence émotionnelle ne signifie pas devenir plus “émotive”.

C’est au contraire renforcer sa capacité à se réguler, à décider, à incarner son leadership de manière ajustée. Cela passe par un retour à soi, à ses signaux internes, à ses besoins profonds.

Pas pour se replier, mais pour mieux se positionner. Mieux arbitrer. Mieux durer.


C’est au cœur de ce que je propose dans ma méthode PERFORMANCETIK® : remettre de la présence, de la clarté, et du discernement émotionnel dans la posture managériale. Car on ne peut pas tenir un rôle de leader durablement si l’on est soi-même en pilotage automatique, coupée de son propre ressenti.


Et vous, où en êtes-vous de votre rapport à vos émotions ?


Sont-elles des alliées dans vos décisions ?

Des signaux que vous écoutez… ou que vous repoussez ?

Des ressources… ou des obstacles ?


Il ne s’agit pas de faire plus.

Il s’agit d’écouter autrement.


Et c'est tout l'enjeu du parcours Performancetéhik® pour les femmes managers.

Comentarios


©2025 par PROGRESCIME. Créé avec Wix.com

bottom of page